jeudi, 22 mars 2018
Situation des EHPAD (22 03 2018)
http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180203447.html
Question écrite n° 03447 de M. Daniel Laurent (sénateur de Charente-Maritime)
Daniel Laurent attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation des établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPAD) et la mise en lumière ces dernières semaines des conditions de prise en charge de la dépendance.
A la fin de l'année 2016, près de 730 000 personnes âgées étaient accueillies dans les EHPAD avec une moyenne d'âge d'entrée en établissement à 85 ans. Du fait du vieillissement et du niveau de dépendance, près d'un tiers des résidents en établissement souffrent d'une maladie neurodégénérative et nécessitent des soins adaptés.
Or, les personnels et les familles constatent une dégradation des conditions de travail des personnels et de la prise en charge des personnes âgées du secteur privé et public. Afin d'accompagner les efforts de transformation des EHPAD et améliorer la qualité de vie au travail des personnels, une commission a été chargée de faire des propositions sur ce sujet. De même, M. Pierre Ricordeau, inspecteur général des affaires sociales, a été nommé médiateur pour faciliter le dialogue entre l'administration et les fédérations hospitalières, afin de permettre un débat public. Aussi, il lui demande de lui faire part des propositions du Gouvernement en la matière.
Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 01/03/2018 p. 981
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mardi, 20 mars 2018
Vieillissement de la population (horizon 2060) (20 03 2018)
http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180203414.html
Question écrite n° 03414 de M. Guy-Dominique Kennel (sénateur du Bas-Rhin)
Guy-Dominique Kennel attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les prévisions faites par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) concernant le vieillissement de la population à l'horizon 2060.
En effet, selon le scénario établi par l'INSEE, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus représentera un tiers de la population française en 2060, contre un quart aujourd'hui. Cette augmentation sera d'autant plus notable pour les plus âgés. Ainsi, il est prévu que le nombre de personnes de 75 ans et plus passe de 5,2 millions en 2017 à 11,9 millions en 2060. Aussi, s'agissant des personnes âgées de 85 ans et plus, il est prévu que le nombre triple et passe de 1,3 million à 5,4 millions.
Ces prévisions obligent par conséquent les pouvoirs publics à anticiper ce vieillissement de la population en France et, dans cette perspective, à élaborer un accompagnement des seniors, en repensant l'aide, les biens et les services. Dès lors, il souhaiterait connaître les mesures qu'entend prendre le Gouvernement pour assurer cette prise en charge, notamment s'agissant de l'offre d'hébergement et des services proposés, dont on constate d'ores et déjà la nécessité.
Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 01/03/2018 - page 979
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vendredi, 16 mars 2018
Aidants familiaux : dons de jours (16 03 2018)
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12410?xtor=EPR-100.html
Don de jours de repos à un collègue : le dispositif est étendu aux aidants
Publié le 20 février 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Les proches aidants de personnes en perte d'autonomie ou en situation de handicap peuvent désormais bénéficier d'un dispositif de don de jours de repos non pris par d'autres salariés de leur entreprise.
Ce nouveau dispositif, prévu par la loi n° 2018-84 du 13 février 2018 est calqué sur celui déjà ouvert au bénéfice des parents d'un enfant gravement malade. Il vient s'ajouter au dispositif existant de congé de proche aidant, non rémunéré celui-ci. Ainsi, un salarié peut, en accord avec son employeur, renoncer anonymement et sans contrepartie à toute ou partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d'un collègue qui vient en aide à un proche atteint d'une perte d'autonomie d'une gravité particulière ou présentant un handicap. Cela concerne les employés du secteur privé comme les agents publics civils et militaires.
Le salarié bénéficiaire du don verra sa rémunération maintenue pendant sa période d'absence, qui sera assimilée à une période de travail effectif pour la détermination de ses droits, et il conservera le bénéfice de tous les avantages qu'il avait acquis avant son absence.
À savoir :
Il s'agit de tous les types de jours de repos : jour de RTT, journées offertes par l'entreprise, jours de récupération, congés payés, etc. Cependant, s'agissant de congés payés annuels, le salarié ne pourra renoncer qu'aux jours au-delà du 24e jour ouvrable.
Textes de référence
Et aussi
- Don de jours de repos à un salarié parent d’enfant gravement malade
- Comment donner des jours de repos à un agent public parent d’un enfant malade ?
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mercredi, 14 février 2018
EHPAD : situation (14 02 2018)
http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ18020196G.html
Question d'actualité au gouvernement n° 0196G de Mme Sophie Taillé-Polian (sénatrice du Val-de-Marne)
Madame la ministre, vous avez déjà répondu à plusieurs questions posées, mardi dernier, par des députés ou, à l'instant, par des sénateurs, sur la situation dans les EHPAD. Vous nous avez parlé, tout à l'heure, d'anticipation. Pourtant, peut-on parler d'anticipation quand on se trouve aujourd'hui dans une situation qui, dans de très nombreux établissements, n'est tout simplement pas tenable ?
Ces EHPAD ne peuvent attendre les rapports et les missions que vous venez de lancer ; il leur faut des engagements clairs, à court terme, à moyen terme et à long terme !
Le sous-effectif des personnels génère un mal-être profond et un taux d'accidents du travail inacceptable. Pourtant, vous voulez conditionner le bonus que vous promettez à l'accomplissement, par les soignants, d'un travail supplémentaire visant à prévenir la dépendance des résidents !
Que faites-vous, à l'heure actuelle, pour la prévention des risques professionnels des soignants dans les EHPAD ? Vous venez nous en parler comme de l'une de vos préoccupations, mais un plan d'urgence est absolument indispensable !
Il faut également garantir une hausse très rapide du personnel des EHPAD. Pour cela, nous vous demandons de vous engager sur l'ensemble des emplois aidés, qu'ils soient maintenus ou renouvelés, comme les députés du groupe La République En Marche le demandaient d'ailleurs dans un rapport en septembre dernier.
Nous vous demandons aussi de vous engager sur un budget d'ampleur, à court, moyen et long terme, pour que les personnels, qui vivent actuellement des situations très difficiles, puissent se projeter dans un avenir qui ne soit pas trop lointain, pour revenir à une situation normale et prendre soin de nos aînés !
Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 02/02/2018 p. 846
00:20 Publié dans autonomie / dépendance, santé, société, cadre de vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ehpad, difficultés, ressources, personnes âgées
vendredi, 02 février 2018
Espérance de vie et santé : France 2016 (02 02 2018)
Les Français vivent plus longtemps, mais leur espérance de vie en bonne santé reste stable
L’espérance de vie à la naissance progresse en France. En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l’un des premiers rangs en matière d’espérance de vie à la naissance, elle est proche de la moyenne européenne pour l’espérance de vie en bonne santé.
En 2016, l’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire le nombre d’années qu’une personne peut escompter vivre sans souffrir d’incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, s’élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. Elle est stable depuis dix ans.
Cette stagnation est le fruit de deux évolutions positives :
- l’espérance de vie en bonne santé à 65 ans, qui s’établit à 10,5 ans pour les femmes et 9,4 ans pour les hommes, a augmenté depuis dix ans, respectivement +0,9 an et +0,8 an ;
- l’espérance de vie en bonne santé avant 55 ans diminue depuis 2006, car les personnes ayant des incapacités survenues plus tôt au cours de la vie vivent désormais plus longtemps mais avec des conditions de santé dégradées.
*Voir le bilan démographique de l’Insee : « Plus de 67 millions d’habitants en France du 1er janvier 2018 » Insee Première, n°1683.
Retrouvez toutes nos données sur www.data.drees.sante.gouv.fr
Référence : Muriel Moisy (DREES), 2018, « Les Français vivent plus longtemps, mais leur espérance de vie en bonne santé reste stable », Études et Résultats, n°1046, Drees, janvier 2018
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lundi, 18 décembre 2017
Métiers du grand âge (18 12 2017)
http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ17100081S.html
Question orale n° 0081S de Mme Vivette Lopez (sénatrice du Gard)
Mme Vivette Lopez attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés de recrutement des personnels soignants, faute notamment d'une promotion suffisante des métiers du grand âge.
Malgré les nombreuses initiatives qu'ils mettent en œuvre, la situation des EHPAD devient intenable. En Occitanie, par exemple, on déplore une baisse de 30 % du nombre des candidats à l'obtention du diplôme d'aide-soignant. On compte une seule infirmière l'après-midi pour quatre-vingts résidants, quinze minutes à peine sont consacrées à une toilette : nos personnes âgées méritent mieux !
Les entreprises du secteur ont besoin de soutien, d'une part pour valoriser les métiers et les carrières qu'elles promeuvent, d'autre part pour professionnaliser l'accompagnement en gérontologie.
Avec un potentiel d'environ 350 000 emplois à l'horizon 2030, le secteur du grand âge enregistre pourtant une pénurie de personnel soignant. Aussi je crois vraiment indispensable de lever les freins spécifiques au recrutement dans cette filière, en assurant une promotion coordonnée avec Pôle emploi, les régions, l'État et les acteurs du secteur.
La création d'une véritable filière professionnelle des métiers du grand âge, avec un métier de soignant spécialisé, permettrait également une meilleure intégration de la gériatrie et de la gérontologie dans les cursus médicaux et paramédicaux.
Madame la secrétaire d'État, alors que le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus représentera plus d'un tiers de la population française en 2060, contre un quart aujourd'hui, et que l'augmentation la plus forte concernera les plus âgés – doublement du nombre des personnes âgées de 75 ans et plus, triplement du nombre des personnes de 85 ans et plus –, ce sont plus de 200 000 emplois qui seront à pourvoir dans les EHPAD. Je vous remercie de bien vouloir m'indiquer quelles réponses vous entendez apporter à cet enjeu majeur pour l'avenir.
Réponse du Secrétariat d'État, auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées publiée dans le JO Sénat du 22/11/2017 p. 5387
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